MICHAEL KISKE : Le téléchargement

Parfois excessive, naïve et unilatérale (Kiske n'insiste pas sur la part de responsabilité des majors dans la situation précaire des artistes "libres" dont il fait partie), cette vision d'un auteur/compositeur/producteur fait mouche lorsqu'elle brocarde la piètre qualité du format MP3 ou l'embrigadement musical des nouvelles générations.
Mais je me retrouve surtout dans cette défense de l'objet CD :
"À l'heure du téléchargement, nous avons aussi perdu beaucoup d'autres éléments de notre culture musicale moderne. Je parle des pochettes de CD, des paroles, de l'ordre des chansons, des concepts d'albums, etc. Lorsque, plus jeune, j'achetais un disque, je me souviens que parfois, il y avait une chanson que je ne comprenais (n'aimais) pas immédiatement. Mais au bout d'un moment, il s'avérait que c'était une vraie perle. Et si aujourd'hui, on ne télécharge que ce qu'on aime (comprend) immédiatement, l'apprentissage de quelque chose de nouveau par la musique disparaît complétement."